• Golf Ile d'Or - Nantes

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les actions en place et à mener

 

en cours de rédaction

 

photos du parcours en été

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photos du parcours en hiver

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Matthieu Pavon, aux portes du top 30…

Victorieux du Farmers Insurance Open (PGA Tour), Matthieu Pavon effectue un bond très important au sein du classement mondial du 28 janvier 2024. Le Bordelais pointe à la 34e place (+44). C’est évidemment sa meilleure performance depuis son passage chez les professionnels en 2013. Troisième à Ras Al Khaimah (DP World Tour), Frédéric Lacroix avance de 84 rangs pour occuper la 234e place. Lire la suite sur Golf Planète

 

Matthieu Pavon, l'exploit

Golf. Exploit historique : le Bordelais Matthieu Pavon devient le premier Français à triompher sur le circuit PGA

Matthieu Pavon a remporté samedi 27/01/2024 le Farmers Insurance Open à Torrey Pines (Californie, États-Unis), un exploit pour le Bordelais de 31 ans qui vient de rejoindre le circuit nord-américain

En tête avec un coup d’avance au moment de se présenter au 18e trou mais sous la pression de Nicolai Hojgaard, Matthieu Pavon s’est assuré de la victoire grâce à un dernier birdie (-13), un coup d’avance sur le Danois. Son exploit de samedi lire la suite dans le Sud Ouest

Golf et environnement

L’EAU, UNE RESSOURCE FRAGILE NÉANMOINS INDISPENSABLE POUR LES GOLFS

 

La quantité et la qualité de la ressource en eau sont de plus en plus menacées partout dans le monde et également en France. Le nombre d’arrêtés réglementant les usages de l’eau augmente chaque année.

Pour les golfs, il s’agit d’interdictions d’arroser en journée, et dans les situations les plus critiques, certaines surfaces de jeu : d’abord les fairways, puis les départs, mais aussi les greens en cas de risque grave de pénurie d’eau potable et pour la survie des écosystèmes aquatiques fragiles. Il s’agit de mesures de solidarité entre usagers de l’eau.

L’état sec et jaune des parcours est passager. Qu’il soit subi (arrêté) ou assumé (volonté de ne pas arroser toutes les zones), apprécions le caractère changeant du paysage et rappelons-nous que l’objectif est d’économiser notre bien commun, l’eau, aux périodes où les ressources sont les plus sollicitées.

Comme le vent ou la pluie, l’état sec du terrain n’empêche pas la pratique du golf. Il constitue un facteur de plus à considérer dans notre lecture du jeu. C’est l’essence même du jeu de savoir apprivoiser les conditions changeantes : développer ses facultés d’adaptation et de décisions sur les parcours choix de club, type de trajectoire, sécurité ou prise de risque, coup roulé, attaque plus courte pour le drapeau…  

 

Comment les golfs français réduisent leur consommation ?

En investissant dans du matériel d’arrosage plus performant et en rénovant leur système d’irrigation.

En intensifiant le travail mécanique du sol pour favoriser l’enracinement profond du gazon ainsi que l’accès à plus d’eau et de nutriments.

En développant des solutions alternatives : récupération et stockage des eaux pluviales, utilisation des eaux recyclées de stations d’épuration.

En implantant des nouvelles graminées plus résistantes à la sécheresse et aux maladies.

En réduisant ou en stoppant volontairement l’arrosage de certaines surfaces jusqu’au jaunissement.

 

Quelques chiffres clés :

La consommation moyenne d’un golf de 9 trous en France est d’environ 25 000 m3 par an. Elle varie selon les régions et le climat. Au nord, elle se situe autour de 8 000 m3 par an, tandis qu’au sud, elle est proche de 80 000 m3 par an.

Moins de 10% des golfs ont recours à l’eau potable pour l’arrosage. Pour ces golfs la recherche d’une ressource alternative est prioritaire. Leurs consommations sont raisonnées car elles représentent en moyenne par an et pour un parcours de 9 trous, l’équivalent de celle d’un village de 350 habitants. 

La consommation globale d’eau a diminué de 14 % entre 2006 et 2010 et cette dynamique se poursuit !

 

CONNAÎTRE, PROTÉGER ET VALORISER LE PATRIMOINE NATUREL DE NOS GOLFS

Partout dans le monde, y compris en France, on constate une disparition massive de la biodiversité. Nous ne pourrons pas enrayer cette érosion sans une action globale. Notre avenir est directement lié à celui des espèces qui nous entourent et aux habitats qu’elles fréquentent.

Une responsabilité et un rôle important à jouer 

L’harmonie avec la nature fait partie de la tradition du jeu de golf et de son plaisir. Avec une superficie de plus de 33 000 hectares, les parcours français offrent une multiplicité d’espaces naturels où la faune et la flore peuvent s’épanouir. Près de la moitié de leur surface recèle de milieux naturels variés qui participent au paysage et font partie de notre patrimoine naturel français (prairies, forêts, massifs, landes, haies, plans d’eau, rivières…). La responsabilité des golfs vis-à-vis des enjeux de conservation est d’autant plus forte que plus de la moitié d’entre eux sont concernés par une ou plusieurs mesures de protections (Natura 2000, ZNIEFF, Parcs naturels, Réserves naturelles…).

Des pratiques à encourager et des aménagements à développer 

La présence et l’abondance de certains groupes bio-indicateurs témoignent de la bonne santé des sites et de leurs écosystèmes :

En France, 40 % des zones humides ont disparu en 50 ans. Sur les parcours, les lacs, mares, cours d’eau naturels ou artificiels sont au-delà de l’intérêt pour le jeu de golf, des secteurs très sensibles qu’il faut protéger et rendre accueillants pour la biodiversité.

Les prairies sont en régression en France. Les golfs avec leurs nombreux hauts roughs laissés en libre évolution et fauchés tardivement, permettent à de nombreuses espèces de réaliser leur cycle biologique. Des espaces hors des zones de retombées de balles peuvent être gérés ainsi sans pénaliser le jeu. Des micro-habitats peuvent être mis en place : nichoirs, pierriers, hibernaculums...

Des tas de bois au sol et des troncs d’arbres morts peuvent être conservés.

Comment les golfs peuvent relever le défi ?

Avec un peu d’attention, chacun peut voir ou entendre de nombreuses espèces. Bien d’autres restent à découvrir ! La contribution des golfs à la connaissance, la protection et la valorisation de la biodiversité peut être encore davantage développée. La ffgolf en partenariat avec le Muséum national d’Histoire naturelle, a lancé en 2018 une démarche inédite d’engagement volontaire des clubs : le Programme Golf pour la Biodiversité. Retrouvez les clubs engagés sur le site de la ffgolf et découvrez comment ils prennent soin de leur patrimoine naturel, partagent cette connaissance et enrichissent notre expérience de jeu : www.ffgolf.org  / Fédération / Environnement / Golf et biodiversité. VIDEO

 

DES PARCOURS PLUS DURABLES, C’EST POSSIBLE ENSEMBLE

Partout dans le monde, y compris en France, on constate une disparition massive de la biodiversité. Nous ne pourrons pas enrayer cette érosion sans une action globale. Notre avenir est directement lié à celui des espèces qui nous entourent et aux habitats qu’elles fréquentent.

Soutenons les pratiques d’entretien durable

Avec le temps, les propriétés des gazons de golf s’altèrent (compaction du sol, carences, maladies, impacts de la météo…). L’intensification du travail mécanique du sol représente une part essentielle de la réponse pour prévenir l’apparition de maladies et maintenir le plus durablement possible les qualités sportives des gazons. Ces opérations mécaniques, bien qu’elles impactent temporairement les surfaces et la performance, permettent en définitif de profiter plus longtemps d’un haut niveau de jouabilité, et de préparer des parcours plus respectueux de l’environnement, réclamant moins d’eau, d’engrais et de traitements.

Apprécions la valeur des parcours en fonction de critères objectifs de jouabilité

Un parcours géré durablement vit au fil des saisons et organise ses opérations mécaniques pour maintenir en priorité la tenue de ligne de putt, une roule homogène sur tous les greens (mais pas nécessairement rapide), la fermeté des surfaces, un bon port de balle sur les fairways… Les imperfections visuelles comme une coloration hétérogène des gazons, la présence de tâches ou de plantes indésirables (pissenlits, trèfles, pâquerettes…) ne sont pas le signe d’un entretien négligé ! Les actions correctives, comme l’application de produits phytosanitaires, peuvent être retardées tant que la jouabilité est préservée.

 

Appliquons les principes de l’Étiquette 

C’est le meilleur témoignage de notre soutien aux efforts entrepris par les clubs en faveur de l’environnement. Le jeu sera plus agréable pour tous et le travail des équipes terrain facilité :

Relevons correctement nos pitchs : nous réaliserons de meilleurs putts et empêcherons la formation de cicatrices susceptibles de devenir des foyers favorables aux maladies.

Réparons nos divots : en les replaçant ou en les regarnissant, les espèces indésirables ne pourront pas les coloniser.

Ratissons les bunkers : en veillant à ne pas escalader les lèvres ! Nous sortirons mieux de ces obstacles et soulagerons les équipes terrains qui pourront se consacrer à d’autres priorités

 

 

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